Les prédateurs

" La proie, ils la traquent, l'appâtent et parfois la séduisent "
 
 


L’Inde dénombre 57 espèces de carnivores dont nous avons choisi les exemples les plus emblématiques de cette classification. Le choix a été également motivé par la volonté de présenter des prédateurs moins connus. A vrai dire tout le monde connait le tigre ou le léopard, mais moins le lion d’Asie, différent de son cousin africain; le surprenant dhole et ses comportements sociaux; ou encore le discret chat de jungle.

Pour les félidés: le léopard d’Asie, le chat de jungle, le lion d’Asie, (le tigre fait l’objet d’une présentation à part).

                Pour les canidés: le dhole


Sous le nom en français, il est indiqué en sous-titre le nom en Hindi.

 
 
 

Le lion d’Asie

“SINGH”

A l’état naturel, il n’est existe plus que dans un seul endroit au monde. Dans le parc national de Gir en Inde, ces lions vivent dans une surprenante cohabitation avec le peuple local, les Maldaris, des éleveurs sédentaires.

Nom latin: Panthera leo. Sous-espèces:
Meilleur endroit pour le voir: Gir, uniquement


Morphologie

Il y a peu de différence entre le lion d’Asie et celui d’Afrique. Une bande de peau s’étend sous le ventre du lion d’Asie alors que le lion d’Afrique n’en a pas. Le lion d’Asie a une crinière moins touffue que son cousin. Il mesure 1,90m pour environ 170 kg (mâle) et 150 kg (femelle).

Répartition

Les lions d’Asie se trouvent exclusivement dans le parc national de Gir au Gujarat (Inde). Originellement ce lion se trouvait en Grèce et au Moyen Orient. Cet animal a frisé de très près l’extinction. En effet au début du XXe siècle, il ne restait que quelques dizaines de spécimens. Heureusement grâce au Nawab de Junagath une action de protection très forte a été initié. En cent ans, la population de lions d’Asie est désormais remontée à plus de 500 individus.

Gir, 2009 et 2011

« … Le lion de Gir tolère incroyablement bien la présence des humains. En effet le peuple Maldari vit auprès d’eux depuis toujours, sans conflits majeurs. Il y a une énorme prédation sur le bétail mais les éleveurs considèrent que c’est l’écot à payer pour rester sur les terres de leurs ancêtres.

Cette tolérance, j’ai pu la pratiquer à 2 reprises en approchant ces félins à pied, sans protection. Les guides qui me le proposaient étaient confiants. J’ai pu réaliser un délicieux portrait d’un lionceau sur un tapis de feuilles dans un beau contre-jour matinal. La mère était derrière, surveillant d’un oeil. Tout était question de ne pas rentrer dans le fameux périmètre de sécurité. Je ne suis pas sûr que cela soit encore faisable aujourd’hui.”

Habitat

Le lion d’Asie est territorial, mais les troupes sont moins nombreuses que le lion africain. Les territoires de ces lions « n’obéissent » pas aux tailles définies dans les ouvrages à savoir 100/200 km2 pour les mâles. De fait avec une population de + de 500 individus sur 1200 km2, il semble évident que les territoires sont considérablement plus réduits. L’habitat dans lequel ces animaux évoluent se compose de savanes dans un environnement sec avec des forêts de tecks et de la jungle ouverte.

Alimentation

Les proies du lion d’Asie sont essentiellement des cervidés, les sambar et les chital. Devant nourrir plusieurs individus à chaque repas, ces proies ne peuvent être que de taille conséquente.

D’autre part un point à souligner est l’importante part du bétail dans l’alimentation de ces lions.

Par ailleurs ces  félins vivent en cohabitation avec un peuple d’éleveurs, les Maldaris et ceux-çi acceptent le prélèvement opérés par les lions. En effet ils considèrent que les lions les protègent car ils n’ont pas été obligé de déménager comme dans d’autres parcs.

En fait sans l’apport du bétail, les lions d’Asie n’auraient absolument pas de quoi vivre en un tel nombre dans un lieu de cette taille. Cet apport de nourriture domestique est estimé à 35%.

Protection

Malgré tous les soins apportés pour le sauver, cet animal rare reste très en danger.

Or il faut éviter une catastrophe créée par une maladie qui pourrait décimer cette population isolée et unique. Par conséquent il a été décidé de transférer hors du Gujarat un groupe de quelques individus afin de recréer une 2e population.

Malheureusement les décisions votées et maintes fois acceptées par toutes les instances juridiques se heurtent au refus des autorités du Gujarat qui n’acceptent pas de donner « leurs » lions. Pourtant le processus avait été bien préparé. Ainsi une réserve de 750 km2 à Khuno-Palpur dans le Madhya Pradesh, très loin du Gujarat, sans tigres et vidée de ces villageois se tenait prête à accueillir ces lions. En quelques décennies, cet espace aurait pu recréer une population entre 100 et 200 individus.

Quel gâchis à cause d’intérêts financiers et politiques, même si certaines raisons peuvent être entendues.

 
 

Le chat de jungle

“JANGLI BILLI”

également appelé « chaud » ou « chat des marais » demeure difficile à voir dans la nature. Le mimétisme de sa robe assure sa sécurité. Son poil court présente une couleur gris-brun. Sa queue est striée de rayures noires. 

Nom latin: Felis chaus. Sous-espèces: 9
Meilleur endroit pour le voir: Kanha, Ranthambore


Morphologie

Ce félin est le plus commun en Inde, malgré qu’il soit difficile à voir. Sa petite taille, supérieure à celle d’un chat domestique, et sa discrétion assure sa survie. Il mesure 65 cm (queue comprise) pour un poids entre 6,5 kg pour le mâle et 4,5 kg pour la femelle. Ses pattes sont longues et sa queue est courte. Son pelage de couleur bistre se confond très bien dans les environnements semi-arides et rocailleux. Il est reporté des individus mélaniques en Inde.

Distribution

Malgré son nom, le chat de jungle n’est pas spécifique à celle-çi. Il apprécie les lieux ouverts de broussailles et les prairies. On le trouve aussi dans les forêts à feuillage persistant et les forêts à feuillage caduque mais également en milieu désertique. Ce félin apparait bien adapté à l’homme.

Régime alimentaire

Le chat de jungle est diurne, de nature solitaire et il chasse toute la journée. Parmi ses proies il y a les rongeurs, lièvres, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons. Mais sa nourriture s’assortit également de fruits.  Cette alimentation variée s’explique par son habitat, les ressources disponibles et la répartition très large de ce petit félin.

Reproduction

La maturité sexuelle du chat de jungle arrive au bout d’un an. La période de reproduction se situe sur la période hivernale entre octobre et février. A la suite de la gestation de 65 jours, les femelles donnent naissance à des portées moyennes de 3 petits et il y a 2 portées par an.

Menaces

Ses principaux prédateurs demeurent les chacals et les léopards. Hormis la perte de certains habitats qu’il apprécie, le chat de jungle sait s’adapter aux situations.

 
 

Le léopard d’Asie

“TENDUA”

est une des 9 sous-espèces de léopards. Il pèse environ 60 kg pour le mâle et 40 kg pour la femelle. Son pelage présente une couleur jaune tacheté de rosettes. Des léopards de couleur noire existent en plusieurs endroits d’Asie.

Nom latin: Panthera pardus. Sous-espèces: 9
Meilleur endroit pour le voir: Bera, Jalhana, Kabini


Morphologie

Le pelage du léopard est marqué de taches sur fond jaune pâle. Ces taches forment des rosettes dont la disposition et la forme sont très variables d’un individu à l’autre. Son corps est long et musclé, bien proportionné, avec des pattes larges et des muscles pectoraux développés pour lui permettre de grimper aux arbres. La queue longue et recourbée vers le haut lorsqu’il marche lui sert de balancier lorsqu’il se déplace dans les arbres. Le léopard pèse en moyenne 60 kg pour le mâle et 40 kg pour la femelle. La taille de la femelle représente environ deux tiers de celle du mâle. La longueur du corps est de 1 à 1,6 m pour les mâles et 1 à 1,30 m pour les femelles.

Le léopard noir plus connu sous le nom de «panthère noire» est une variation de coloration liée à une mutation génétique appelée mélanisme: la fourrure conserve ses taches, mais celles-ci ne demeurent visibles que sous certains angles de lumière. Cette mutation est plus fréquente en Asie, et notamment dans les forêts denses de l’Inde, dont la présence de léopard noir est confirmée dans plusieurs états indiens. En ce moment le parc de Nagarhole doit sa forte fréquentation à un léopard mâle prénommé « Blacky ».

Territorialité et histoire

Le léopard est le félin à l’aire de répartition la plus répandue. Cet animal polyvalent en termes d’habitat s’adapte aux forêts, aux bois, aux collines rocheuses. La taille du territoire du léopard varie selon le biotope. Dans les jungles de l’Inde il peut s’étendre à 20 km2. Le secteur possédé par le mâle recouvre un ou plusieurs appartenant à des femelles. Le marquage du territoire est réalisé en griffant des arbres, ou en aspergeant les buissons et rochers d’urine.

Il existe plusieurs cas de léopards mangeurs d’hommes, mais le plus tristement célèbre est le léopard du Rudraprayag. Il a sévit entre 1918 et 1925 en tuant au moins 125 personnes, et il fut abattu par Jim Corbett.

Chasse, alimentation et existence

Le léopard est un prédateur crépusculaire qui se repose à l’ombre en journée et chasse la nuit. La chasse se mène en embuscade. Le félin s’approche au plus près de sa proie en rampant à couvert avant de lui sauter dessus et de la tuer d’une morsure à la nuque ou par strangulation.

Excellent grimpeur, le léopard a la particularité de hisser sa prise dans un arbre, à l’abri des autres prédateurs. Néanmoins en Inde on observe rarement cette situation car contrairement à la savane africaine les forêts indiennes permettent de cacher les proies à la vue des autres concurrents.

Opportuniste, le félin tacheté s’attaquera à tout animal de taille petite à moyenne qu’il peut attraper (singes, rongeurs, oiseaux). Sa proie principale est le chital mais le muntjac et les singes font également partie de son tableau de chasse.

La longévité des léopards dure entre 12 à 13 ans dans la nature.

Dans les milieux urbains, le léopard s’attaque aux chiens et au bétail et parfois aux enfants. De fait les animaux domestiques et d’élevage constituent 25 % de son alimentation en milieux urbanisés. Un adulte mange de 1,5 à 2,5 kg de viande par jour. Il se nourrit sur les grosses proies pendant plusieurs jours.

Reproduction

Lors de la saison de reproduction, environ cent copulations par jour sont réalisées.

La femelle met bas après 90 à 105 jours de gestation, dans une cache à l’abri des autres prédateurs. La portée est en général composée de deux à trois petits qui ouvrent les yeux au bout de dix jours. La mère leur apprend à chasser à partir de trois mois et ils restent avec elle jusqu’à la prochaine portée. La maturité sexuelle est atteinte à 3 ans pour les mâles et 2 ans pour les femelles. Les  femelles mettent bas après 90 à 105 jours de gestation. La mère apporte les soins et la nourriture aux jeunes durant 1 an et demi environ. Par ailleurs la mortalité est importante car la moitié des petits ne survivent pas.

Menaces sur l’espèce

Le tigre demeure le principal ennemi du léopard.
La compétition interspécifique est importante car tous deux s’attaquent aux mêmes proies. Profitant de sa force, le tigre peut s’approprier les proies du léopard.

La présence de l’humain ne perturbe pas ce félin, qui peut vivre dans les villes (comme Mumbai), à l’insu des habitants. En fait les léopards font plus de victimes que les tigres car ils s’approchent davantage des humains en vivant à proximité pour attraper les chiens ou les chèvres. 

Parmi les principales menaces pesant sur l’espèce il y a le braconnage pour sa peau et ses os, utilisés en pharmacopée traditionnelle asiatique, ainsi que les conflits avec les propriétaires de bétail et la raréfaction de ses proies. Par ailleurs l’Inde procède depuis quelques années à un comptage plus général des populations de léopards, notamment grâce au « tiger censés ».

 
 

Le dhole

“DHOLE”

Ce canidé prend aussi le nom de chien sauvage d’Asie. Comme ses cousins africains, il vit en meute. Avec un pelage rouge/brun, un poitrail blanc et une queue qui se termine par du noir, le dhole se présente comme un excellent trotteur.

Nom latin: Cuon alpinus. Sous-espèces: 8
Meilleur endroit pour le voir: Nagarhole, Pench, Kanha, Tadoba


Morphologie

Ce canidé de taille moyenne avec 40/50 cm au garrot est décliné en de multiples sous-espèces dues à une variété de coloris et de tailles. Il mesure 80/100 cm de long pour un poids de 15/20 kg. Actuellement il est comptabilisé huit sous-espèces parmi ceux qui sont considérés comme les « dholes du nord » et les « dholes du sud ».

Comportement

Le dhole est un animal sociable qui vit en meute. En fait cette organisation en troupe lui permet une chasse très efficace. Actuellement les meutes comptent en moyenne d’une douzaine d’individus. La plus grande se trouverait dans le parc de Nargharole (une trentaine de membres). Or dans les livres de l’époque (début du XXe) il est retrouvé mention de meutes d’une centaine d’individus, justement à Nagarhole, mais aussi à Kanha. D’où le capitaine Forsyth qui notait pour ce dernier parc (Kanha) qu’il était aussi giboyeux que les meilleurs endroits en Afrique.

Habitat

A l’origine, la réparation territoriale des chiens sauvages était très étendue sur toute l’Asie du sud-est. Actuellement il ne se trouve que dans 9 pays et c’est l’Inde qui en possède la plus grande population, grâce à ses forêts giboyeuses, mais aussi à la protection conférée à certains parcs. Son habitat privilégié est celui des milieux forestiers.

Alimentation

Elle se compose à 70% de viande venant d’ongulés comme les chitals et les sambars, mais aussi de lièvres et de rongeurs. Cependant les dholes vivant en meutes, ils leur faut des proies de grandes tailles, puisqu’ils consomment chacun quotidiennement plus de 1,5 kg de viande.

Reproduction

La femelle a une durée de gestation de 60 jours. Les portées dénombrent de 5 à 10 petits. La mère met ses petits à l’abri dans une tanière. Elle allaite ses petits pendant plusieurs semaines, puis les bébés sont habitués progressivement à la viande. Ils deviennent adultes à l’âge d’un an.

Menaces

Comme pour beaucoup de carnivores, la baisse du nombre de proies disponibles demeure un gros problème. Le dhole rentre en compétition avec le tigre pour la nourriture. Le tigre préfère l’éviter.
Il a été filmé à Kanha, une tigresse se confrontant avec une meute de dholes. 9 chiens sauvages et la tigresse périront.
A cet égard ces animaux sont connus pour leur courage et ils n’abandonnent jamais.

En raison de leur efficacité de prédation sur le bétail, ils ont une mauvaise réputation auprès des villageoisl. Ils périssent très souvent empoisonnés. Malgré tout, les dholes semblent avoir appris. En effet ils se voient moins en périphéries des parcs, mais peut-être est-ce parce qu’ils disparaissent ?

Une dernière menace provient des maladies comme celle de Carré transmise par les chiens domestiques errants.

Kanha, 2009

« … Sur le chemin rocailleux nous nous retrouvions face à face à un groupe de dholes qui descendait. Pour ne pas trop les perturber, nous restons à distance. Les animaux avançant, nous reculons difficilement dans la pente.

Au bout d’un moment, les animaux nous acceptent et viennent même se prélasser tout près du véhicule. En pleine insouciance de ses congénaires, celui que nous avons repéré comme le chef de meute se dresse en scrutant l’horizon. Sans signal apparent, toute la troupe se lève alors pour repartir. Puis elle se scinde en 2 groupes, toujours en clopinant. Comme nous sommes surélevés, nous voyons la scène “en mode panoramique”: en contrebas, au loin un groupe de chitals. Un grand V, formé par la troupe de dholes, avance très décidé. Soudain, un cri d’alarme; les chitals, comme une vague, s’élancent dans les bois, pour s’arrêter en alerte à la lisière de la forêt. Nous sommes médusés.

Nous pensions que la chasse était « grillée ». Nous essayons de rejoindre le lieu de l’action au plus vite mais la difficulté de la topographie nous ralentit pendant un temps qui nous semble interminable. Enfin arrivés, nous assistons déjà au dépeçage de la proie. »

 

NOMENCLATURE DES CARNIVORES en Inde

 Les carnivores sont des animaux qui sont adaptés pour manger de la viande. Dans ce groupe, les animaux peuvent être chasseurs ou charognards. Pour eux, l’accès à la ressource alimentaire a un coût énergétique et aussi sécuritaire (certaines proies se défendent et peuvent blesser ou tuer le chasseur).
Les prédateurs jouent un rôle de régulation en tuant de préférence les animaux faibles, malades ou âgées. Ils optimisent ainsi l’état de santé des populations de proies.

Les canidés – 6 –

Chacal doré
Dhole
Loup gris
Renard du tibet
Renard indien
Renard roux

Les ursidés – 5 –

Ours des cocotiers
Ours isabelle
Ours lippu
Ours noir d’Asie
Panda roux

Les prionodontidés – 1 –

Linsang tacheté

Les félidés – 15 –

Caracal
Chat de jungle
Chat de Pallas
Chat de Temminck ou chat doré d’Asie
Chat-léopard
Chat marbré
Chat orné
Chat riverain ou chat pêcheur
Chat rubigineux
Léopard d’Asie
Lion d’Asie
Lynx boréal
Panthère des neiges
Panthère nébuleuse
Tigre



Les hyénidés – 1 –

Hyène rayée

Les mustélidés – 15 –

Belette à ventre jaune
Belette de montagne
Blaireau à gorge blanche
Blaireau-furet de Birmanie
Blaireau-furet de Chine
Fouine
Hermine
Loutre à pelage lisse
Loutre d’Europe
Loutre cendrée
Marte à gorge jaune
Martre de l’Inde du sud
Putois à dos rayé
Ratel
Vison de Sibérie

Les herpestidés – 6 –

Mangouste à cou rayé
Mangouste brune indienne
Mangouste grise indienne
Mangouste mangeuse de crabes
Mangouste rougeâtre
Petite mangouste indienne

Les viverridés – 8 –

Binturong
Civette à grandes taches ou civette de Malabar
Civette palmiste à masque
Civette palmiste à trois bandes
Civette palmiste de Jerdon
Civette palmiste hermaphrodite
Grande civette indienne
Petite civette indienne


 

1/- 2013 – Parc national de Pench,
Dans la forêt, une petite troupe de dholes trottine sur la piste. Nous assistons à des comportements étonnants. Une façon particulière d’uriner en équilibre sur une patte arrière, l’art de s’essuyer le derrière après avoir fait ses besoins, de nombreux gestes d’affection, toutes observations possibles grâce à la distance que nous avons laissée entre eux et nous.

2/- 2019 – Parc national de Ranthambore,
Très tôt le matin, un léopard mâle vient s’abreuver. Il reste constamment en alerte. Quelques minutes auparavant nous avions croisé un tigre. Peut-être que le léopard l’avait repéré lui aussi ? En cas de rencontres entre les deux félins, le léopard risque de perdre la vie. On comprend mieux son inquiétude !

3/- 2018 – Parc national de Tadoba,
Une meute d’une quinzaine de dholes en maraude dans la zone tampon du parc de Tadoba. Les canidés cherchent une proie qu’ils trouvent rapidement. Un grand cerf axis “chital” sert de repas aux prédateurs. Notez le corbeau qui cherche à s’inviter au festin et qui est repoussé par un dhole vigilant et peu partageur.